Ce soir j'ai fais des makis (j'ai récupéré pleeeiiiinnns de feuilles nori oubliées par un ancien colloc), et j'ai des prunes (elles étaient en promo mais je ne sais pas quoi en faire, je suis pas trop fan des fruits, sauf s'ils sont cuisinés).
J'ai aussi un reste de gingembre mariné (le truc rose japonais là), pareil, que j'ai récupéré d'un ancien colloc mais dont que je n'aime pas trop (j'aime bien le gingembre mais pas "intense" comme ça). J'ai vu sur le net des recettes de desserts aux prunes et au gingembre; j'ai donc fait des makis prunes-gingembre, et c'était booooonnnn. J'ai aussi plein de poivrons, j'ai donc voulu tester l'association poivron - pomme que j'ai vu plusieurs fois sur la blogosphère (et pommes-algues d'ailleurs), c'est bon mais je préfère prune gingembre, à vous de voir. (au milieu, c'est pas beau je sais mais c'est bon, des haricots verts frais servis avec de la fêta d'Absofruitly _ mais avec des haricots au lieu des amandes, c'est moins cher _ , des amandes concassées et du persil frais)
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Bon, je vous ai dis que j'étais en Nouvelle-Zélande, et je ne vous ai même pas expliqué MAIS COMMENT J'AI FAIT?!?!
Après le parcours scolaire que vous connaissez (About), j 'ai travaillé pendant 9 mois comme documentaliste dans un collège, + 2 mois de vacances d'été payées, j'ai économisé pendant cette année scolaire de façon à avoir suffisamment d'argent sur mon compte en banque pour nous payer un Visa Vacances Travail à Monsieur et à moi en Nouvelle-Zélande. Avec un diplôme Bac + 3, je gagnais environ 1400 euros/mois (eh oui je brise les tabous je vous parle de fric), et je dépensais 300 euros dans mon loyer, un peu plus de 100 euros dans la nourriture et 120 euros en trajets (retour chez mes parents et auprès de l'Amoureux tous les week-ends), soit 520 euros par mois, prenons large, mettons 600, avec les quelques dépenses supplémentaires (boulot, hygiène & entretien de la maison, quelques extras de temps en temps mais vraiment très peu). J'ai donc pu mettre de côté 800 euros par mois, et me retrouver au moment du départ avec PILE POILE ce qu'il fallait, soit 10 000 euros pour nous deux, après l'achat des billets d'avion et de l'assurance et du peu de matériel nécessaire. Voilà bon, ce n'est pas donné à tout le monde de dépenser si peu, je suis naturellement très peu dépensière, sauf pour la bouffe, et là en Nouvelle-Zélande je me lâche enfin d'ailleurs. Cela dit je ne dépense tout de même pas énormément, même en matière de nourriture, comparativement à la moyenne des français, mais je dépense plus que mes parents (qui sont à 25 euros pour 2 par semaine, moi environ 22 pour moi toute seule). Et je dépense plus que la majorité des jeunes voyageurs qui se nourrissent de nouilles chinoises. Faut dire que j'aime faire attention à ma santé et à l’éthique de mes produits, j'achète donc beaucoup de fruits et légumes (plus que mes parents qui se nourrissent beaucoup de féculents, bien moins chers), et j'ai BESOIN de cuisiner, sinon je dépéris et dans ce cas-là je mange très mal et tout le temps. Par ailleurs je sors assez peu et dépense peu quand je sors (ça ne me dérange pas), en tant qu'écolo je privilégie l'achat d'occasion et le prêt entre amis, ainsi que le covoiturage et la colocation (génération Y quoi) (génération inventive et écolo oui mais il faut le dire, c'est en premier lieu parce qu'on est fauchés, sinon pas sûre que je me serais vraiment lancée dans ces initiatives). Je n'achète pas encore bio, je N'ARRIVE PAS A ME DECIDER, c'est tellement cher... Parfois quand je trouve des légumes bio pas chers j'en achète, mais ce n'est pas encore une règle intransigeante. Je privilégie cependant les légumes de saisons et locaux, normalement (oui parce qu'en road-trip c'était compliqué de se préoccuper de ce genre de choses). Voilà pour ce qui est de "comment elle fait pour partir aussi loin?", question que je me suis souvent posée en lisant d'autres blogs et à laquelle, par conséquent, je vous réponds (j'espère que vous êtes contents hein). Sinon, un autre truc que j'aurais aimé lire il y a peu, je tente la transition vers le véganisme (complet, et pas seulement à la maison) en ce moment, ENFIN, et je pensais que ça pouvait être utile aussi d'en parler, pour ceux qui hésitent à sauter le pas comme je l'ai fais pendant, quand même, des années (je suis végétarienne depuis 13 ans, j'étais enfant, et j'ai en grandissant réduis les produits animaux petit-à-petit jusqu'à réussir, oh miracle, à me passer de fromage_à la maison toujours_ il y a 5 ans peut-être?). Déjà, tiens, je parlerais de FROMAGE, parce que je sais que c'est une des étapes les plus dures, et ce fut la plus dure pour moi, et si pour vous ce n'est pas ça le plus dur, remplacez le mot "fromage" par n'importe quel mot ça devrait marcher haha. Je n'ai jusque là jamais réussis à résister à l'assiette de fromage ("assiette de lait", oups) de mes parents (sauf à la rigueur l'été ces dernières années), et je redoute donc mon retour en France... Mais je n'ai pas le droit à l'erreur, mes beaux-parents et mes parents sont venus nous rendre visite et ils ont donc constaté que j'essayais de manger vegan, ils se sont même un peu adaptés, donc bon. J'ai réussis en quittant la maison familiale à me déshabituer à manger du fromage, et là est l'exploit. Le fromage fondu sur les plats ne m'a jamais énormément manqué, je ne sais pas pourquoi (un peu mais ça va, surtout qu'on trouve sur les net d'assez bonnes alternatives), par contre le fromage, cru et fort, salé, sur du pain... Difficile de remplacer ce plaisir (surtout ceux à pâte dure, mes préférés). La méthode qui a marché chez moi ne fut pas la méthode "contrainte" (ça ne marche plus depuis quelques années la contrainte, je ne peux pas m'empêcher de me rebeller si je me contrains, enfin c'est une autre longue histoire...), mais plutôt "fais de ton mieux". Si une envie survenait, j'attendais qu'elle passe, si elle ne passait vraiment pas (ie: m'empêchait de vivre ma vie correctement tellement elle m'obsédait), j'y cédais. Au début j'attendais une heure, puis aux envies suivantes j'essayais d'attendre un peu plus, etc, comme un jeu. A la fin j'attendais 2 jours, oui oui. Et les envies ("cravings" comme disent les anglais) s'espaçaient de plus en plus, jusqu'à s'éteindre complètement un jour, comme par magie. Depuis, j'ai passé des étés chez mes parents, des petites vacances chez mes parents, l'an dernier tous les week-ends chez mes parents, et même quand là-bas je remangeais du fromage (parce que, par contre, voir les autres en manger et ne pas en manger c'est d'un autre accabit), quand je rentrais chez moi je n'avais plus envie. ça me semble incroyable. Comme si j'étais droguée, et d'un coup je ne l'étais plus. Bon je ne vais pas vous dire que le fromage c'est de la drogue comme une végénazi, parce que je n'en sais rien et je m'en fiche un peu, mais ça me sidère encore aujourd'hui de ne plus JAMAIS penser à du fromage, sauf si j'en ai sous les yeux, et encore. Là où j'en ai très envie, c'est quand d'autres en mangent face à moi, pour être tout à fait exacte, et là-dessus j'ai essayé longtemps de travailler mais rien n'a jamais marché. Au-delà de ça, j'avais peur de passer pour une intolérante / extrémiste / inconsciente du monde qui l'entoure à réclamer du végane auprès de non-véganes. Mais me voilà en Nouvelle-Zélande. Personne ne me connaît, je me retrouve (un peu) par hasard à vivre avec des véganes adorables (pourtant je me sens coupable face à eux, mais je sais que ce n'est pas eux mais moi la source de cette culpabilité, c'est pour cette raison d'ailleurs que je n'ai jamais pris mal les rares leçons de morales que j'ai pris sur le sujet, souvent par des omnis d'ailleurs, et je ne comprends donc pas les gens (végétariens face aux véganes et omnis face aux végé) qui se plaignent qu'on les culpabilise, mais c'est un autre débat). Quand je dis que je suis végétarienne on me demande avec simple curiosité si je suis seulement végétarienne ou végane (en France quand on te demande ça ce n'est pas de la curiosité hein TMTC), il y a (évidemment, partout sauf en France) possibilité d'opter pour du lait de soja dans les cafés et plus de produits labellisés "vegan" dans les commerces. Et d'ailleurs, ils ne connaissent que l'Edam assez insipide. Bref, je me dis allez ma fille, sûrement que c'est comme pour le fromage, comme pour le végétarisme, c'est le début qui est dur, une fois qu'on est dedans ça nous semble presque simple et aberrant de revenir en arrière, alors dis-toi que tu te lances juste pour le test, et quitte à te lancer pour un test, c'est un peu le moment parfait là, en France ce sera toujours plus dur. Et puis, pour mes amis véganes, je vais acheter des churros et je demande pour la première fois, toute timide, si c'est végane, et on me répond NORMALEMENT. Bref s'il y a un endroit pour tenter le véganisme c'est partout sauf en France. Et puis j'en ai marre de me sentir ridicule quand je demande si tel truc est végane dans un resto végé et que, bah en faite le truc végane me plaît pas, alors je prends l'autre. J'en ai marre d'avoir honte devant mes amis véganes. J'en ai marre qu'on me dise "bah tu manges pas de viande mais tu bois du lait", et de savoir que les gens ont raison, même si c'est salaud de dire ça à un végé quand soi-même on n'en a rien à carrer, et même si, quand même, je fais ça AUSSI pour faciliter la vie à ces gens-là, ces carnistes qui m'entourent et qui ne savent pas cuisiner végétalien. En faite, je ne vois plus la logique de refuser catégoriquement la viande et pas les POA (pour les débutants, Produits d'Origine Animale); et comme je ne me vois ABSOLUMENT PAS me remettre à manger de la viande de temps en temps juste pour pas casser les pieds des gens, bah je me radicalise aussi sur les POA, du coup. (notez donc que je comprends ceux qui se contentent d'être végé chez eux, mais font des concessions à l'extérieur: on n'a pas tous la force de caractère pour le faire à l'extérieur, et ne pas acheter je trouve que c'est déjà ENORME). Cela dit, heureusement que certains ont la force de caractère pour le revendiquer à l'extérieur aussi, ils nous ouvrent la voie et nous permettent d'avoir de plus en plus de visibilité et d'options. C'est pour cela que, je crois, qu'un végé qui s'en sent la force devrait essayer de faire son "coming-out". Et depuis très récemment, je m'en sens la force. Il y a 3 végés au café où je travaille: c'est fou qu'aucun ne soit végane. Non pas qu'ils n'en aient pas envie, croyez-moi, les végés aimeraient quasi tous être véganes. C'est juste que c'est PUTAIN DE DUR, et pas à cause du fromage hein les carnistes-je-vous-vois-venir, le fromage ça passe au bout de quelques mois, à cause de la vie sociale, bref, à cause des autres, de leur regard, de leur non-respect. Alors voilà, moi je vais être la végé du café qui est végane. Parce qu'il y en a partout ici des options végés, mais véganes c'est encore sacrément galère (or on est d'accord qu'un truc sans viande mais avec du lait ça rime à rien?), donc maintenant faut passer à l'étape supérieure amis végés. Un des végés d'ailleurs m'a confié il y a peu qu'il se mettait à manger végétalien chez lui, et ça m'a semblé aberrant tout d'un coup qu'il le fasse chez lui mais pas à l'extérieur. ça m'a rappelé moi, et ça m'a fait de la peine pour lui, parce que moi si j'ai fais ça pendant des années, c'est parce que j'avais peur que les autres me jugent, BEAUCOUP. Et j'ai été outrée que les végétariens-aspirant végétaliens se sentent obligés de se cacher comme ça. Comme une honte. Après tout si je décide de ne plus manger quelque chose je ne vais pas me forcer à en manger pour faire plaisir aux autres non?! ça me semble fou désormais de faire ça. Je suis désolée si ça ennuie les gens, VRAIMENT, mais je ne vais pas, je ne vais plus, me forcer à manger quelque chose que je n'ai pas envie de manger (qui me laisse un arrière-goût dans la bouche pour être précise) pour leur faire plaisir ou leur simplifier la tâche. Je vais leur simplifier la tâche par tous les moyens possibles, mais je ne mangerai plus de POA. En réalisant que je ressens de la pitié face à cet autre-végé, et de la colère face à sa condition, une vraiment grosse colère comme si c'était injuste, une colère qui me surprends, je réalise qu'en faite, j'ai souffert de ne pas avoir le courage pendant des années de devenir végétalienne. Et CA messieurs-dames, CA!!! JAMAIS je n'aurais cru que je souffrais de ça (ça me faisait chier et un peu honte mais sans plus, j'oubliais bien vite tout ça face au plaisir de manger du fromage), jamais je n'aurais cru qu'en changeant je me sentirais libérée. Et ça me rappelle ces végéta*iens qui témoignent et disent qu'ils se sentent "libérés", et qui du coup OUI MESSIEURS DAMES, sont plus heureux, guérissent de leurs problèmes liés à l'alimentation parce que se sentent MIEUX DANS LEUR PEAU, se mettent à manger naturellement mieux parce qu'ils s'aiment plus, se mettent à s'investir non seulement pour les animaux mais aussi pour tous les êtres humains, parce qu'ils ont compris qu'ils sont FORTS et parce qu'ils ont cessé de vouloir s'empêcher de regarder ce qui fait mal. Ils ont compris que s'empêcher de regarder, ça fait presque plus mal encore. Ils ont cessé de mettre des barrières à leur sensibilité, ils sont devenus fiers de leur sensibilité. Je trouvais ça beau mais j'y croyais pas, faut dire que moi je suis devenue végé j'étais gamine et j'avais pas tout ces poids de la vie d'adulte sur les épaules, et moi j'aime pas ces discours spiritualistes... Sauf que c'est de la logique, en faite, pas du spiritualisme. Bon voilà, voilà, après tant d'émotions, tout ça pour dire, il me semble que ça y est, l'envie et la conviction sont là, et donc cette fois, je crois que ça va marcher, parce qu'il est temps pour moi. Ce que je voulais dire (tout ça pour ça), c'est que finalement, la sortie à l'extérieur est beaucoup moins pesante que ce que je pensais: j'aime manger, notamment avec d'autres gens, et j'aime aller au restau avec des gens, alors les sorties restent, étonnamment, un plaisir. Par ailleurs, même une salade (faut pas se mentir ce sera souvent salade ou frite), si le cuisinier est doué, sera succulente. La seule différence sera que je n'irai probablement plus au restau de mon propre chef (sauf un restau végé bien sûr), parce que bon c'est quand même pas l'éclate; mais les sorties au restau avec la famille sont en fait absolument pas frustrante puisque c'est tellement bon de sortir au restau avec la famille, peu importe la simplicité de notre assiette. Donc, ça, c'est sûr que je le garderai même en rentrant en France, et c'est déjà un grand pas, et c'est déjà un truc positif que m'apporte mon test "manger véganes en Nouvelle-Zélande". Voilà, je vous laisse maintenant les petits zozios parce que je vous ennuie avec mes bavardages, et je vais me coucher. Bisous! Je suis tombée sur cette recette l'autre jour, en cherchant quoi faire avec mes poivrons. Mais bon, les noix de cajou c'est neutre en goût, je préfère donc les garder pour des recettes où la neutralité est nécessaire (fromage, cheesecake...), surtout que c'est cher et que ça vient de loin. J'ai réfléchis à d'autres oléagineux, et en NZ, bah le beurre de cacahuète est roi (et pas cheeeeeeerrrr!!!), et puis d'ailleurs j'adore cette tartinade carottes-cacahuète, et les poivrons c'est sucré comme les carottes alors ça pourrait être pas mal.
Alors que je m'apprêtais à faire ma recette, BAM! Je repense à la pizza de Vore, que j'ai postée tout à l'heure, qui allie le poivron et la carotte à une sauce superbe un peu épicée, d'inspiration asiatique, au beurre de cacahuète et à la coriandre. Bah voilà. Oui les amis, vous avez bien entendu. J'ai mangé il y a une paire de semaines dans un fast-food végé la meilleure saucisse végé de ma vie, et je l'ai refaite ce soir, et je suis refaite. C'est le carrot dog, si vous n'en avez jamais entendu parlé vous avez manqué quelque chose. Franchement je l'ai vu passer sur la toile il y a quelques mois et je n'y croyais pas, je ne pense même pas que j'aurais testé la recette par moi-même, parce que brr la carrote cuite quelle horreur (sauf là, là et là). Mais voilà, chez mon fast-food végane préféré cette semaine-là c'était carrot dog. Comme je suis quand même très curieuse en matière de nourriture, et que bah cette recette m'avait quand même intriguée, je me réjouissais à l'idée d'y goûter, mais j'avais peur, aussi, ce qui est bien agréable et rend la vie bien palpitante.
Par sécurité, j'ai pris double saucisse, la carotte et la "normale" (seitan). Et là OMG. Fondant, consistant comme une viande, caramélisé et fumé, OMG. Mille fois meilleur que la saucisse de seitan. Et là ce soir je tente l'opération à la maison, pareil en hot dog, et l'Homme me dit "enfin un truc BON!!" (oui quel ingrat, il aime bien d'hab ce que je fais pourtant mais c'est souvent pas assez consistant à son goût, trop de légumes, tout ça... Les hommes quoi. Là c'était repas de fête pour lui.) Et il commente "qui aurait cru que j'aurais autant de plaisir à croquer dans une carotte haha", et j'approuve, moi non plus je n'aurais jamais cru qu'une carotte cuite pourrait être si bonne. Je suis définitivement réconciliée avec la carotte là, c'est à la vie à la mort même, est-ce que ça ne deviendrait pas mon légume préféré??!! Franchement, entre les carrot cake et les carrot dog, il y a de quoi se poser la question... C'était tellement bon que je vous pond un pavé juste pour vous indiquer une recette que je n'ai même pas inventée franchement. Mais FAITES LA!!! C'est un ordre. A faire la veille, mais c'est super simple, c'est un crime contre le végétarisme de ne pas faire cette recette. PS: si vous pauvres mortels n'avez pas de liquid smoke, vous pouvez utiliser du thé fumé en poudre, et si vous avez même pas ça, je vous conseille très fortement d'essayer avec de la sauce barbecue et de l'eau... Je n'ai pas testé mais à mon avis ça doit déboîter aussi. |
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Février 2017
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